Je ne remercierai jamais assez M Frans R Veldman, fils du fondateur de l'haptonomie.
La rencontre de l'haptonomie a initié mon ouverture à la vie.
Depuis longtemps une quête incessante me taraude : Vivre ! Bien vivre en soi et autour de soi ! Aimer !
J'y ai questionné tant de livres, 10 années de sophrologie quotidienne.
J'y ai trouvé quantité de théories, d'affirmations, de négations, de moyens.
La soif ne s'apaisait pas.
Passionnée par mon métier de sage-femme j'ai pris le temps et eux aussi de rencontrer des femmes, des hommes, des enfants. La maternité, la paternité, le couple, la famille, aimer m'y ont questionnée ainsi que ma vie privée.
J'y ai compris, appris beaucoup.
La soif était toujours là.
Je suis allée rencontrer l'haptonomie, j'y ai découvert le monde du tact et du contact. La formation ne se limitait pas à l'approche péri-natale, elle exigeait une formation complète. Cela était sensé. Le chemin a été ardu, exigeant, confrontant. A force de tant penser, de m'être tant adaptée à ce qui avait été attendu de moi et à mes exigences raisonnées je m'étais éloignée du plus intime de l'être en moi, il mourrait de soif.
Le monde sensitif tactile m'a conquis.
Dans le cadre de la préparation à la naissance et à la parentalité j'ai transmis l'haptonomie à de nombreux couples, au bout de 10 années j'ai senti l'étroitesse de ce cadre.
J'ai voulu en savoir plus, d'autres voies se sont ouvertes à moi chères à mon cœur.
Néanmoins la soif n'était plus calmée.
J'ai choisi alors de fermer la porte de mon cabinet pour aller explorer ailleurs.
A sa façon la vie m'a dépouillée .
Je suis revenue aux facultés de contact, je les ai explorées, contactées plus encore.
J'y ai trouvé une présence à soi et au monde irremplaçable.
J'y ai trouvé la force, le courage de vivre ce qui se présentait.
J'y ai trouvé l'audace de ne travailler qu'à base d'haptonomie cette fois-ci sans limitation.
Désormais la soif ne fait plus souffrir.
La présence à soi et au monde a une soif, un appétit, une curiosité de vivre, une nécessité aussi : apprendre à aimer.
Je vous remercie.
Ghislaine Henry-Mourant