Dimanche 24 Février 2013
Au cœur du travail éducatif comment l’autorité agit-elle : dominante, libératrice ?
Au cœur du développement de l’enfant apparaît l’agressivité, comment agit elle ? Force vive en lui et hors de lui…
Au cœur de nos relations parents-enfants naît la responsabilité : quelle est la part de chacun ?
Depuis ce qui nous préoccupe et avec ce que nous pourrions savoir de nos enfants, accomplissons nos possibles ensemble et avec discernement.
Avec ces fils conducteurs la journée ( 10h-17h )se déroulera chez et avec Ghislaine Henry Mourant certifiée en haptonomie pré et postnatale et en haptosynésie et Nadine Decorce Formatrice-Educatrice Petite Enfance, diplômée Sciences de l’Education et Education des jeunes enfants.
Cette journée remarquable m'inviterait à dire " qu'il est bon d'être simplement ce que l'on peut, ni plus, ni moins " .
Merci à vous, nous, femme, homme, mère, père, co-parent. La présence sincère de chacun(e) de vous, nous a portés, soutenus. Ce qui nous questionnait n'était pourtant pas évident : l'autorité, l'agressivité, la responsabilité. La culpabilité aurait pu y prendre tant de place, je crois qu'elle n'a pas pu.
L'autorité s'est soulagée de l'autoritarisme, libérant l'enfant et son parent. Le rapport de force possible dominant/dominé, malgré soi, où l'un "agit" et l'autre " subit" s'est orienté vers un "chacun, parent et enfant, à sa mesure, fait sa part, côte à côte et ensemble".
L'agressivité s'est montrée sous un jour mal connu. Une force vive poussant à apprendre, à aller vers, à exprimer les potentialités latentes de l'enfant. Une force l'informant, le protégeant de ce qui pourrait lui faire du mal.Une force d'intensité variable parlant de singularité. Une force, le dépassant parfois, qu'il peut apprendre à canaliser libéré de la violence. Une force précieuse sur laquelle il s'agit de veiller. Une force souvent peu soutenue chez les petites filles, implicitement ou explicitement, dont pourtant, elles auraient(auront) tant besoin, force d'auto-protection.
La responsabilité du parent et celle de l'enfant, dégagée de l'induction d'un sentiment mauvais de soi, favorisant l'émergence d'un sentiment d'être fier, heureux de soi.
Je te cite heureuse Nadine :
" Une philosophie de l'éducation à la place d' une morale de l'éducation "
" Une co-éducation à la place d'un isolement souffrant "
Grand merci à votre présence singulièrement vivante.
Ghislaine Henry-Mourant